Tête en l'air

Publié le par Papy Jean

 

 

 

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                                   photo du 11 octobre 2011, Chartres, 14 h 44  

 

 

Elles sont passées, formation en chevron, au-dessus de la maison.

Le temps de sortir l'appareil photo elles s'éloignaient déjà.

Je suis sensible à cette capacité mystérieuse des animaux dans leur lutte pour survivre.

La persistance de leurs rythmes saisonniers - malgré une urbanisation et une destruction des zones propices à assurer leur pitance et leur reproduction - sera-t-elle finalement modifiée par le réchauffement climatique ?

 

 

Dans cette adaptation saisonnière animale je vois comme une filiation avec la lutte du mouvement des indignés.

Efforts pour survivre dans un monde hostile où l'espace vital rétrécit sans cesse, danger des prédateurs, regroupement nécessaire pour que chaque élément bénéficie au mieux des efforts de ceux qui se relaient en tête.

Bon vol !

 

 

 

Coïncidence, la semaine dernière, à Paris, j’ai croisé dans la rue, près du parc Monceau, Jacques Perrin le réalisateur du Peuple migrateur

 

 

 

Publié dans La couleur du temps

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R
<br /> <br /> je suis toujours très émue de les voir passer, et chez moi c'était samedi et aussi dimanche.ta comparaison avec les indignés me plait,mais , je trouve qu'on ne les soutient pas beaucoup,!<br /> <br /> <br /> pour ce qui est du réchauffement , il se pourrait car , en Brenne pas loin de chez moi,une colonie de grues s'y arrête depuis 3 ans et reste là, avec le club "Berry Nature il y a 2 ans on en a<br /> compté 600,c'était magnifique,dans le pré<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> J'aime aussi les voir passer...Même si cela signifie le retour de l'automne!<br /> <br /> <br /> <br />
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