Tête en l'air
photo du 11 octobre 2011, Chartres, 14 h 44
Elles sont passées, formation en chevron, au-dessus de la maison.
Le temps de sortir l'appareil photo elles s'éloignaient déjà.
Je suis sensible à cette capacité mystérieuse des animaux dans leur lutte pour survivre.
La persistance de leurs rythmes saisonniers - malgré une urbanisation et une destruction des zones propices à assurer leur pitance et leur reproduction - sera-t-elle finalement modifiée par le réchauffement climatique ?
Dans cette adaptation saisonnière animale je vois comme une filiation avec la lutte du mouvement des indignés.
Efforts pour survivre dans un monde hostile où l'espace vital rétrécit sans cesse, danger des prédateurs, regroupement nécessaire pour que chaque élément bénéficie au mieux des efforts de ceux qui se relaient en tête.
Bon vol !
Coïncidence, la semaine dernière, à Paris, j’ai croisé dans la rue, près du parc Monceau, Jacques Perrin le réalisateur du Peuple migrateur