Rivage
Nous regardions souvent
debout derrière la vitre
la flambée des nuages
au bûcher du couchant
L’incendie était tel
que nous restions sans voix
pétrifiés d’allégresse
ensevelis d’émoi
Le silence aujourd’hui
trouve spontanément
les mots dont il manquait
pour libérer l’encens
Debout à la fenêtre
nous sommes toujours présents
mais la vitre est ouverte
qui étouffait le chant
Jean Bastaire, Noces vives,
Photo du Croisic, côte sauvage, Port aux Rocs, 1er août 2009
En confiant une carte mémoire récalcitrante aux bons soins (payants) de la FNAC j'ai récupéré une bonne partie des photos prises en Loire-Atlantique